Inspiré par les courbes naturelles du paysage désertique environnant, le design se voulait à la fois ancien et surnaturel.
C’est une structure sculpturale, intégrée à la terre, qui invite à une vie plus douce, à la fois profondément ancrée et tournée vers l’avenir. À l’intérieur, le plan circulaire de HATA est divisé en deux segments : l’un abrite un espace ouvert salon, salle à manger et cuisine, et l’autre deux chambres avec salle de bains privative.
Des portes-fenêtres pliantes s’ouvrent avec grandeur sur une magnifique terrasse, où une piscine circulaire scintille sous le soleil, bordée d’un foyer accueillant et d’un coin salon douillet. Cette oasis est reliée par une élégante passerelle à un abri voiture couvert, qui invite à découvrir l’allée d’entrée de la maison. À l’intérieur, de petites fenêtres circulaires et cintrées ont été habilement découpées dans la coque de béton, diffusant la lumière avec poésie, notamment autour d’un espace de conversation intime en contrebas, au-dessus des salles de bains, et à proximité de la table à manger, où se vivent des moments mémorables, tout près des lits qui accueillent les rêves.
Toutes les ouvertures du dôme, ainsi que son pourtour, ont été bordées de fines bandes lumineuses créant une lueur chaleureuse la nuit.
Si l’extérieur du dôme a été doté d’une finition blanche éclatante, l’intérieur est vêtu d’un enduit plus brut pour une atmosphère plus naturelle, proche d’une grotte. La menuiserie en bois et l’acier inoxydable composent les étagères et l’îlot de cuisine.
Le béton sert à la fois de structure et de finition, exposé, expressif et authentique. Le bois d’acajou chaleureux, les murs en stuc appliqué à la main et la pierre locale ancrent l’espace dans son contexte désertique.
Au-delà de son symbolisme visuel, Dudik considérait également le dôme comme une réponse fortement pratique au site, avec sa coque en béton isolée permettant une régulation passive de la température intérieure et offrant une résistance au feu et aux tremblements de terre.
